Panneau de Marie Suarez - diversion

Ben non, vous ne verrez pas encore mon panneau d'août, mais ça ne saurait tarder.
J'ai fait ce ouiquinde des essais (pas concluants, mais formateurs) de plastique fou pour concocter les petites étiquettes des mois pour le panneau.
Alors, je prends mes feuilles de plastique, lis bien le mode d'emploi. Le plastique fou rétrécit de 7 fois et épaissit d'autant. Donc voyons, l'étiquette de mai (commençons petit) devra faire environ 1cm sur 2. Alors je trace un rectangle de 7cm sur 14. Je n'ai pas de feutres indélébiles, donc je trace au dos (surface rugueuse) mes lettres inversées au crayon de couleur. Pas de perforatrice de bureau non plus, elle s'est égarée entre Ankara et Manille, on dirait, je prends une perforatrice fantaisie. Bon, le trou est un peu gros, mais puisque ça rétrécit, ça ira bien.

 

Il faut cuire à 150° sur une feuille de papier sulfurisé ou d'aluminium. Dont acte. Sauf que mon four n'a pas de thermostat, alors au jugé, flamme au plus bas. Mon four n'a pas non plu d'éclairage, j'ai tout de même réussi à faire des photos (avec le reflet du sol - il y avait aussi mes pieds, mais je vous en ai épargné le spectacle par recadrage des photos)

ça gondole, ça cloque et ça redevient plat au final. Vite, sortir le morceau de plastique et poser dessus quelques gros livres pour garder la forme.

Yes ! rétréci, oui, mais... pas autant qu'indiqué. En fait 7 fois, c'est largeur multiplié par longueur, donc pour calculer les dimensions de départ, il faut multiplier les dimensions d'arrivée par "racine de 7". Ensuite, quand on dessine sur du plastique opaque (je n'avais pas fait attention), il faut dessiner sur l'endroit (ou du moins à l'endroit) ;o)

Pas découragée pour deux sous, je renouvelle l'expérience. Avec du plastique transparent cette fois-ci. Encore une étiquette "mai", le perçage des trous de fixation a mangé la moitié des lettres (je n'ai pas photographié le raté).

Enfin, je me décide pour "juillet". Je colore très légèrement le fond (la couleur devient plus intense à la cuisson), écrit mes caractères en les inversant sur la face rugueuse et mets à cuire. Je sors ma plaque quand elle a fini de se gondoler, jette les gros livres dessus pour l'aplatir. Mais elle casse.

Je pense qu'elle a cuit trop et trop vite , c'est pourquoi elle est restée bombée. Le four était probablement trop chaud à cette étape de l'expérience.

A renouveler un prochain ouiquinde, après tout ce remue-ménage, il faisait vraiment trop chaud dans ma cuisine pour que je songe à m'y attarder davantage.