jeudi 29 juillet 2021

Petits carrés fleuris fin

J'ai longuement réfléchi à la finition de ce plaid de velours et lainages. Je n'avais pas de morceau assez grand (environ 1m sur 1m50) pour le doubler ni en velours, ni en lainage. Il n'était pas question que j'achète quelque chose de nouveau. Qu'à cela ne tienne, j'ai patché des bouts de velours. Par chance, j'avais un bout de velours froissé bordeaux relativement grand, ce qui m'a évité trop de raccords. Ouf ! Le velours est une plaie à coudre, ça glisse, il faut épingler plus que copieusement.

Je souhaitais mettre un biais en bordure. Pour ça non plus, pas assez de velours. Et puis j'avoue que j'en avais un peu marre de coudre cette matière. J'ai alors abouté des bandes de soie pour obtenir une longue bande de 5m. C'était un vieux coupon de soie qui traînait depuis longtemps dans mes piles, un peu délavé par la lumière au niveau des plis, alors je l'ai utilisé sur l'envers qui est plus sombre que l'endroit, mais tant pis..

Pour solidariser top et dos, j'ai simplement cousu des nouettes de perlé noir un carré sur deux. Elles ne se voient quasiment pas sur l'envers, le point est noyé dans le velours ou le lainage.

Et je suis assez contente du résultat.

Dos

Dessus
D'autant plus contente que ma boîte de velours est presque vide et la pile de lainages bien entamée. Et encore plus contente parce que j'ai utilisé beaucoup de tissus de récupération coupés dans de vieux vêtements.

dimanche 25 juillet 2021

Défi de Noël - juillet

J'ai commencé par broder une "bannière" d'anges sur une toile de lin beige de récupération, découpée dans un pantalon usé.

Tous les appliqués sont récupérés dans des lingettes anti-décoloration sorties de mon lave-linge.

Les broderies, sauf celles des visages, sont toutes effectuées avec du fil "étoiles" de DMC.

Pour ce nouvel opus des préparatifs de Noël tout au long de l'année, je reviens aux fondamentaux, c'est-à-dire au pochon. J'ai laissé tomber le lamé or pour une très fine toile grise à fines rayures blanches., doublée avec le même tissu. Le pochon est resserré par un ruban retenu par deux perles "maison" confectionnées il y a déjà quelques années.


Mes copines Lala et Caliméro (un billet chacune sur le même blog) , Evelyne et Christine travaillent sans relâche pour préparer Noël hors de la bousculade des dernières semaines. Je vous gage qu'une visite sur leur blog vous fera découvrir des merveilles. Je ne suis pas dans le secret de l'Atelier du Père Nono, mais depuis des années, je n'ai jamais été déçue par leur surprise mensuelle.

jeudi 22 juillet 2021

Etoiles 7

 La dernière étoile est assemblée.

Il faut maintenant que je complète les bords pour obtenir un grand hexagone.

Mais faisons d'abord un petit tour de jardin. Les dernières photos ont été prises quand le temps était encore à la pluie, les premières depuis que l'été est enfin arrivé. 


fleurs sauvages

lundi 19 juillet 2021

livre textile souvenir 11

 On arrive aux dernières pages du livre textile.

Tout n'est pas toujours rose, il arrive que les petites filles boudent, s'énervent, voire piquent de grosses colères, même à 2 mois, oui, oui, même si jeune.
Sur un fond à petits pois rouges ou rouge étoilé, en rouge très rouge, les symboles de la colère. Les quatre "parenthèses" qui encadrent une des photos symbolisent l'émoticône de la colère (j'ai découvert ça en faisant des recherches).


Des galons, des boutons, du croquet, des points de broderie, un brad nuage,


une broche pour calmer le jeu et enfin tout s'explique. Ben oui, ce sont les gens, toujours les gens qui empêchent de rester sereine.


Heureusement, des jours heureux rétablissent l'équilibre.
Un PACS sur fond de 💕💕💕 parce que le rouge est aussi la couleur de l'amour,

 


et un mariage champêtre au milieu des fleurs et des moutons.

Beaucoup de broderie sur cette page.


Et enfin une dernière page pour le verso de celle présentée ci-dessus où j'ai posé des photos de promenades et des oiseaux sur fond de tissu d'Odile Bailloeul.


Dans la brouette du nain du jardin des grands parents, j'ai imaginé que des œufs de Pâques pouvaient être cachés. Séance de "tatouage" au henné à Marrakech et main de fatma pour la suggérer.


Cette dernière page brodée puis cousue, des oeillets ont été posés en guise de boutonnières pour relier toutes les pages à l'aide d'un petit lacet. Pour voir ou revoir le livre textile dans son ensemble, il faut revenir à mon billet du 14 juin.

Puisque cette grande série se termine, je voulais vous remercier, vous toutes mes lectrices, pour vos commentaires enthousiastes et indulgents, ceux sur ce livre textile dans lequel j'ai mis beaucoup de cœur et ceux sur mes autres billets publiés au fil du temps.

vendredi 16 juillet 2021

Livre textile souvenir 10

Une page bling bling en souvenir de la visite de ma fille dans l'opulente Turquie et plus précisément des quelques jours passés à Istanbul juste avant Noël, une année.


Sur fond de chintz rouge, noir et gris à motif cachemire, un galon rouge et or, des rubans de dentelle qui rappellent les oyas, un médaillon doré représentant un soleil hittite, un autre en résine utilisant la technique de l'ebru (principe du papier marbré utilisé en reliure), un nazar boncuk (amulette qui éloigne le mauvais oeil), un petit motif brodé acheté au souk d'Istanbul et cette broderie silhouette d'Istanbul déjà réalisée plusieurs fois et que je ne pensais pas rebroder encore une fois.

On fait un bond (en avion, mais si on veut prendre un voilier, c'est possible, voire recommandé si on se soucie de l'empreinte carbone, mais il faut avoir du temps devant soi) et on arrive aux Philippines quelques années plus tard où la vacancière débarque sur le tarmak de l'aéroport de l'île de Bohol. 

J'ai choisi des tissus bleu des mers du sud, un qui rappelle la mer, l'autre les plages et les palmiers.


C'est à Bohol qu'on peut croiser ces petits singes nocturnes que sont les tarsiers, à Siquiror qu'on peut nager avec les tortues.

C'est encore à Bohol qu'on admire les "chocolate hills" ce qui m'a permis ce trait d'humour sur le petit mot. Ceci dit, ces collines portent ce nom parce qu'elles sont marrons en fin de saison sèche quand la végétation est brûlée par le soleil et non parce qu'on y cultive le cacaoyer. J'ai tenté aussi la broderie d'un gecko qu'on trouve en nombre aux Philippines, de toutes tailles et de toutes couleurs.
 

La photo dont s'échappe un cocotier est posée sur un morceau de tissage produit dans la cordillère nord-ouest de Luzon, l'île principale du pays.

Si certain.e.s de mes lecteur.rice.s avaient raté mes billets sur ces pays et envie d'en savoir plus, il.elle.s pourront les relire sous le label "la vagabonde" pendant les années 2010 (ouverture de mon blog en mai)-2012 pour la Turquie et 2012-2015 pour l'Asie.

mercredi 14 juillet 2021

Livre textile souvenir 9

Voici quelques pages consacrées aux voyages. Pour commencer la page de présentation où on retrouve des petits motifs au point de croix (issus d'un ancien calendrier de l'Avant) qui peuvent évoquer les voyages et notamment les moyens de transport.



Un bout de tissu enfantin imprimé d'un petit train, des voiliers (au point de croix, sur un brad et sur un morceau de ruban), un avion (au point de croix), une automobile (pendentif en bois). L'évocation des voyages est complétée par un petit esquimau. Je crois me souvenir que tous les motifs au point de croix sont issus du livre "Le livre du point de croix" que Régine Deforges et Geneviève Dormann ont publié dans les années 80 et qui a été mon point d'entrée dans cette technique dans la décennie suivante.


Le tissu beige à pois est là pour faire le lien avec la page suivante que voilà.


Elle évoque l'Egypte où nous avons vécu pendant 4 ans. La photo de la terrasse de notre appartement est posée sur un bout de tissage égyptien découpé dans une écharpe. L'autre morceau de tissu est une broderie de l'oasis de Siwa (près de la frontière libyenne).


Il y a évidemment un scarabée porte bonheur en céramique. La sentence est écrite au feutre textile sur fond sable, matière omniprésente en Egypte comme le soleil que j'ai brodé autour d'un appliqué de feutrine et doublé sous forme de brad.

J'ai superposé une photo de pose devant une pyramide et une autre du sphinx devant une des pyramides de Gizeh. 

Comme on m'a posé la question la semaine dernière, je rappelle ce que je crois avoir indiqué dans mon premier billet sur ce livre textile : les photos sont imprimées sur du Cottonjet à partir de fichiers d'appareils photos numériques ou de scans de tirages sur papier pour les photos les plus anciennes, avant d'être cousue sur les tissus de fond.