Il y a des gens qui aiment beaucoup voyager

et pour qui retrouver leurs bagages rapidement sur un tapis roulant d'aéroport peut être une véritable gageure. J'en sais quelque chose ;o) On a beau faire, tous les bagages se ressemblent et à moins de leur apporter le petit détail qui les différenciera du tout venant, on risque toujours de faire erreur.
Donc une petite étiquette pour les repérer facilement est toujours la bienvenue.
J'espère que j'aurai droit à l'indulgence du jury, c'est un prototype, fait un peu à la va comme je te pousse. D'ailleurs vous allez avoir droit au récit de mes tâtonnements, il n'y a pas de raison que je sois la seule à rigoler ;o)
Alors, voilà ! Au début il y avait ça. La feuille plastique pour retenir l'étiquette cousue à grands points avant. Ni esthétique, ni pratique et sûrement pas très solide.

Si j'avais pensé avant le montage, à cet étui pour l'étiquette adresse, j'aurais pu le coudre d'un zigzag à la doublure ! Mais, non ! Je ne pense pas, moi, Mesdames, je me lance bille en tête et advienne que pourra.  Comment rattraper l'affaire sans tout démonter ?
Et bien pour le coup, c'est moi qui ne me démonte pas. J'arrache les points avant, pose aussi soigneusement que possible un biais autour du plastique. Gagné ! ? Ben, non ! Les angles ne sont pas franchement jolis-jolis, ça fait des plis, c'est vilain. Vais pas offrir une horreur pareille ! La honte !

Du coup vous voyez ma face A. Celle-là, ça va, je l'aime assez bien. Mais bon, la face B, faut faire kekchose, pas possib' de laisser en l'état, faut cacher la misère. Eh bien, sitôt dit sitôt fait. Une petite broderie pour couvrir tout ça et on n'y verra que du feu.

C'est mieux, non ? La misère s'est fait plus discrète. Là, du coup, j'ai moins honte et je décide d'offrir.

feutre "roots" made in Turkye, bouton de bois made in Pilipina

 Elle s'attache d'un bouton autour de la poignée de la valise.

Ce porte-étiquette reste un prototype. Sans doute à refaire avec une bride d'attache plus longue.