voyage en Orient (3)

Nous continuons notre périple vers l'Est. La Turquie est un pays immense d'Est en Ouest. Nous approchons des confins du pays, plus très loin de l'Irak. Là, la route devient difficile, pleine de nids de poule. Il faut dire que c'est une quatre voies, en réfection par moitié et que les véhicules (essentiellement des camions), pour éviter la partie en mauvais état, roulent sur celle qui vient à peine d'être goudronnée et en arrachent des morceaux de bitume qui collent à leurs pneus. Et voilà comment la route est pourrie avant même d'être terminée ! Il nous aura fallu  presque 4 heures pour couvrir 180 km et nous arrivons à Mardin.

Magnifique cité construite sur les contreforts d'une colline assez escarpée qui domine la plaine de Mésopotamie.

Comme à Gaziantep, les restaurations ont été faites dans les règles de l'art. La ville n'a pas été défigurée.

La ville est traversée par une seule rue principale qui monte en épingle à cheveu au flanc de la colline. C'est la seule rue carrossable de la ville.

 

Les autres rues parallèles ou perpendiculaires ne sont fréquentables qu'à pied ou à dos d'âne ou de cheval. C'est d'ailleurs le moyen employé pour les livraisons dans les marchés et les échoppes.

A Mardin se sont longtemps cotoyées toutes les religions (seul l'Islam subsiste)






et toutes les langues