Aux premiers beaux jours de mai, nous avons pris la direction de la Mecque. Pas vraiment adeptes de la religion locale, nous nous sommes arrêtés bien avant, à 8 heures de route au sud-est d'Ankara, tout près de la frontière syrienne (Alep à 100 km à peine, qu'est-ce que j'ai regretté de n'avoir pas plus de temps !). Dans la campagne couverte de pistachiers (bon là c'est une photo prise en mars, en mai, ils sont bien plus verts et on distingue déjà le rouge des enveloppes des coques des fruits),
surgit une ville, Gaziantep, construite autour de sa citadelle. La ville ancienne a été superbement restaurée. De nombreux bâtiments anciens ont été restaurés dans les règles de l'art ; des konaks (grandes maisons ottomanes) construits autour d'un patio, des caravanserails... C'est superbe ! La ville moderne ressemble à n'importe quelle ville turque, sans intérêt particulier. Les bazars couverts ou à ciel ouvert présentent beaucoup de cuivre, le plus souvent étamé (spécialité de l'artisanat local) et bien sûr des pistaches et tous ses dérivés : baklavas, pâte de pistache (sur le principe de la pâte d'amande) délicieuse. La cuisine locale est très diverse.
Côté textile (on ne se refait pas !), la spécialité de Gaziantep est une sorte de satin rayé très vivement coloré (je vous montrerai une autre fois).
Le musée archéologique vaut à lui seul le détour (pas loin de 800 km tout de même). Il expose de magnifiques mosaïques de l'époque romaine, superbement conservées et sauvées du site de Zeugma, aujourd'hui englouti sous les eaux d'un barrage.
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